Un sondage révèle que la plupart des Suisses s’opposent à la reconnaissance du troisième sexe, sans distinction entre les zones urbaines et rurales

Dans un contexte sociétal en pleine évolution, la question de la reconnaissance du troisième sexe suscite des débats passionnés en Suisse. Un récent sondage révèle une tendance marquée : la majorité des Suisses s’opposent à cette reconnaissance, indépendamment de leur lieu de résidence, qu’il soit en zone urbaine ou rurale. Cette divergence d’opinions interroge sur les perceptions et les valeurs ancrées au sein de la société helvétique.

Un récent sondage révèle que la plupart des Suisses s’opposent à l’inscription d’un troisième sexe dans les documents officiels, avec un taux de rejet de 57%. Les hommes sont moins favorables que les femmes à cette idée, avec respectivement 35% et 43% d’approbation. Les opinions varient également selon l’appartenance politique, l’âge et le niveau d’éducation des répondants. L’UDC est le parti le moins favorable à cette reconnaissance, tandis que le PS et les Vert-e-s sont plus ouverts. Les universitaires sont les plus favorables au troisième sexe, alors que les personnes avec une formation professionnelle y sont majoritairement opposées. Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 12’444 participants, avec une marge d’erreur de 2,2 points. Il est intéressant de noter que le rejet du troisième sexe est similaire dans les zones urbaines et rurales, avec respectivement 36% et 37% d’approbation.

Résultats généraux du sondage

Un récent sondage révèle que six Suisses sur dix s’opposent à l’inscription d’un troisième sexe dans les documents officiels. Cette position n’a pratiquement pas changé par rapport à l’année dernière, lorsque le taux de rejet était de 62%. Actuellement, il est de 57%.

Différences d’opinion entre hommes et femmes

L’enquête montre que les hommes sont plus réticents que les femmes à accepter la mention « divers » pour un troisième sexe. En effet, 43% des femmes interrogées pourraient s’accommoder de cette mention contre seulement 35% des hommes.

Opinions selon l’affiliation politique

Les résultats du sondage varient en fonction de l’appartenance politique des répondants. L’UDC est le parti le moins favorable à la reconnaissance du troisième sexe, avec seulement 16% de soutien. En revanche, le PS (67%), les Vert-e-s (64%) et le PVL (58%) sont plus ouverts à cette possibilité. Les taux d’approbation du PLR et du Centre sont respectivement de 39% et 37%.

Impact de l’âge sur les opinions

Les différences d’opinion se manifestent également selon les tranches d’âges. Le taux de rejet est le plus élevé chez les 35-49 ans avec 59%, suivi des 18-34 ans à 58%. Les 50-64 ans sont légèrement plus ouverts, avec un taux de refus de 56%.

Niveau d’éducation et acceptation du troisième sexe

Le niveau d’éducation semble influencer les opinions sur ce sujet. Les universitaires sont les plus favorables à l’inscription d’un troisième sexe, avec 52% d’opinions positives. À l’inverse, 61% des personnes ayant suivi une formation obligatoire, une école professionnelle ou une école de commerce rejettent cette idée.

Participation au sondage

Le sondage a été réalisé en ligne par l’institut Leewas du 6 au 9 juin, auprès de 12’444 personnes de toute la Suisse. La marge d’erreur estimée est de 2,2 points de pourcentage.

57% rejettent le troisième sexe
👩 43% des femmes ouvertes à la mention « divers »
👨 35% des hommes seulement pour
🗳️ L’UDC le moins favorable (16%)
PS et Vert-e-s les plus favorables
🏫 52% des universitaires pour
🙅 61% des personnes avec formation professionnelle contre
📅 Sondage réalisé du 6 au 9 juin
👥 12’444 participants
📊 Marge d’erreur de 2,2 points
  • 🏙️ 36% d’approbation dans les villes
  • 🌾 37% d’approbation dans les campagnes
  • ⬇️ Rejet global de 57%
  • 🧔 35% des hommes pour
  • 👧 43% des femmes pour
  • 💼 52% des universitaires pour
  • 📉 61% des personnes avec formation professionnelle contre

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