Raiffeisen vient de publier une étude qui met en lumière l’importance croissante du troisième pilier chez les jeunes Suisses. Cette forme d’épargne, essentielle pour garantir une sécurité financière à la retraite, gagne en popularité dans un contexte où la confiance envers le premier pilier diminue. L’étude montre que les jeunes adultes, souvent critiques vis-à-vis des réformes de l’AVS, se tournent de plus en plus vers des solutions de prévoyance individuelle, telles que l’épargne-titres dans le pilier 3a. Cette tendance souligne une responsabilité accrue envers leur propre avenir financier et une adaptation aux dynamiques économiques actuelles.
Une récente étude de Raiffeisen dévoile une tendance marquante : le troisième pilier gagne du terrain parmi les jeunes en Suisse. Ce mouvement, motivé par une faible confiance dans le premier pilier et une volonté accrue de prendre en main sa future sécurité financière, semble réorienter l’approche des jeunes envers la prévoyance. Découvrez comment et pourquoi cette évolution est porteuse de changements fondés pour l’avenir.
En Suisse, la prévoyance repose sur le principe des trois piliers : la prévoyance étatique (1er pilier), la prévoyance professionnelle (2ème pilier) et la prévoyance individuelle (3ème pilier). Ce système vise à garantir une sécurité financière à la retraite, mais également en cas de décès ou d’invalidité. Le premier pilier fournit une assurance de base, tandis que le second est une épargne obligatoire pour les salariés. Le troisième pilier, quant à lui, est facultatif mais joue un rôle crucial en permettant une épargne supplémentaire et flexible.
Selon le Baromètre de la prévoyance Raiffeisen 2023, le troisième pilier connaît un essor notable chez les jeunes adultes. L’étude, qui a interrogé 1’052 personnes, démontre que l’épargne-titres dans le pilier 3a devient de plus en plus populaire. Cette forme de prévoyance individuelle permet de bénéficier d’avantages fiscaux tout en assurant une bonne performance des investissements sur le long terme.
La réforme de l’AVS et les défis financiers auxquels est confronté le système de retraites suisses ont amené une faible confiance dans le premier pilier. De nombreux jeunes estiment qu’il est nécessaire de ne pas compter uniquement sur l’État pour garantir leur avenir financier. Cette prise de conscience les pousse à se tourner vers des solutions plus diversifiées comme le troisième pilier.
Le troisième pilier 3a présente diverses possibilités d’utilisation. Les jeunes peuvent, par exemple, accéder à ces fonds avant l’âge de la retraite pour des projets importants comme l’achat d’une propriété. Cette flexibilité fait du pilier 3a une option très attractive pour une gestion proactive de leur épargne et de leurs projets de vie.
Dans un monde de plus en plus connecté, les solutions digitales pour le pilier 3a se multiplient. Ces plateformes offrent aux jeunes une interface intuitive pour gérer leur épargne, choisir des stratégies de placement et suivre l’évolution de leur portefeuille en temps réel. Cette digitalisation permet également une plus grande transparence et une gestion simplifiée, rendant le pilier 3a encore plus accessible et attrayant.
Le Baromètre de la prévoyance 2023 met en évidence une tendance importante : la population suisse, et en particulier les jeunes, mise de plus en plus sur la responsabilité individuelle pour assurer leur avenir financier. Cette indépendance se traduit par une attention accrue à la gestion de l’épargne et à la diversification des sources de revenus. Le troisième pilier s’insère parfaitement dans cette logique d’autonomie et de prévoyance personnelle.