Les plantes communes interdites en Suisse : Ce que chaque jardinier doit connaître sur cette nouvelle réglementation

À partir de septembre, le Conseil fédéral renforce la réglementation en matière de gestion des plantes en Suisse. Cette décision vise à limiter l’apparition et la propagation des plantes problématiques, notamment celles qualifiées d’« exotiques envahissantes ». Pour les jardiniers, il devient impératif de s’informer sur les espèces désormais interdites de mise en circulation, y compris l’importation et la vente. Parmi les plantes concernées figurent des variétés courantes comme le pommier (Malus) et le poirier (Pyrus). Des mesures préventives, telles que la taille des haies et l’évitement de la multiplication végétative, sont plus que jamais cruciales pour préserver notre environnement.

En Suisse, la réglementation sur les plantes envahissantes et problématiques a été récemment renforcée par le Conseil fédéral. Cette initiative vise à prévenir l’apparition et la propagation de nouvelles espèces indésirables qui menacent l’écosystème local. De nombreuses plantes couramment rencontrées dans les jardins suisses sont désormais interdites, ce qui oblige les jardiniers à se conformer à de nouvelles règles strictes. Cet article examine les détails de cette réglementation, dresse la liste des plantes interdites et propose des conseils pratiques pour gérer son jardin en accord avec les nouvelles lois.

L’importance de la réglementation sur les plantes envahissantes

La Suisse a mis en place une réglementation stricte pour lutter contre les plantes envahissantes qui menacent la biodiversité et les écosystèmes locaux. Ces règlements visent à empêcher l’apparition et la propagation de nouvelles espèces problématiques. Depuis septembre, 53 espèces ou groupes d’espèces de plantes exotiques envahissantes ne peuvent plus être mises sur le marché. La clé de cette législation est d’assurer que les plantes ne perturbent pas les habitats naturels et ne compromettent pas les espèces locales.

Les plantes communes désormais interdites

La renouée du Japon

Une des plantes les plus envahissantes, la renouée du Japon, est désormais interdite en Suisse. Elle est particulièrement problématique le long des berges de rivières où elle peut croître rapidement et détruire les plantes indigènes. Les jardiniers doivent impérativement agir pour éliminer cette plante de leurs propriétés.

Autres exemples de plantes interdites

En plus de la renouée du Japon, d’autres plantes comme le pommier (Malus), le poirier (Pyrus), l’orange amère (Poncirus), le chêne (Quercus) et le sorbier (Sorbus) sont interdits à l’importation. Ces mesures sont en place pour éviter l’introduction de maladies et de parasites qui pourraient nuire gravement à l’environnement suisse.

Consulter les listes officielles

Pour connaître les plantes interdites en Suisse, les jardiniers peuvent consulter la « liste rouge » des espèces menacées et la « liste noire » des plantes indésirables établies par Info Flora selon l’ordonnance fédérale. Ces listes sont régulièrement mises à jour pour refléter les connaissances les plus récentes sur les plantes invasives et leur impact écologique.

Conseils pratiques pour les jardiniers

Éviter la multiplication et la cession des plantes interdites

Il est primordial de ne pas céder ou mettre en circulation les plantes mentionnées dans les listes officielles. Cela comprend l’importation, la vente et le simple transfert à des tiers. Les jardiniers doivent aussi prendre des mesures préventives comme couper les inflorescences avant la fructification et éviter la multiplication végétative.

Respect des règles de plantation

En Suisse, les règlements de plantation varient d’une région à l’autre. Par exemple, à Zurich, les arbustes doivent être plantés à au moins 60 centimètres de la limite de propriété et ne doivent pas dépasser une hauteur de 120 centimètres. Le respect de ces règles aide à maintenir l’ordre et à prévenir des conflits de voisinage.

Le jardin climatique : Une alternative écologique

Un concept émergent en Suisse est celui du jardin climatique, qui consiste à choisir des plantes adaptées aux conditions climatiques locales, réduisant ainsi la nécessité d’utiliser des ressources supplémentaires comme l’eau et les pesticides. Les jardiniers peuvent ainsi contribuer à un environnement plus durable tout en respectant les nouvelles réglementations.

Encouragement à une gestion responsable des jardins

Finalement, l’objectif de ces réglementations est d’encourager une gestion responsable des jardins, en tenant compte des impacts environnementaux. Depuis 2001, même le désherbage par herbicide des allées, des chemins, des parkings et de leurs bordures est interdit par la loi chez les particuliers pour minimiser les risques écologiques. Les jardiniers doivent être conscients de ces réglementations pour créer des espaces verts qui soutiennent la biodiversité et respectent les écosystèmes locaux.

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