Jean-Marie Fournier, actuel directeur de Nendaz-Veysonnaz, se dresse comme un gardien inflexible du patrimoine montagnard. Fils du pionnier René Fournier, il a grandi avec la conscience aiguë de la richesse culturelle que représentent ces stations de ski. À ses yeux, vendre ces joyaux à des groupes étrangers serait une trahison. Cette position éveille les passions, notamment au sein des 4 Vallées, où chaque décision est âprement discutée. Mais pour Jean-Marie, préserver cet héritage, c’est assurer l’identité même de la région.
En tant que directeur de Nendaz-Veysonnaz, Jean-Marie Fournier est au cœur d’un débat sur la préservation des stations de ski locales. Contre la vente aux intérêts étrangers, Fournier voit dans ces stations un patrimoine culturel qu’il faut préserver. Cet engagement est devenu plus ardu à mesure que des enjeux financiers et légaux viennent compliquer la situation.
Fils du bien connu René Fournier, pionnier de la station de Veysonnaz, Jean-Marie Fournier n’a pas suivi une trajectoire traditionnelle d’études supérieures. Néanmoins, il a hérité d’un patrimoine appréciable, que ce soit en héritage matériel ou en connaissance intime du terrain. Cette position lui permet de défendre avec ferveur la culture montagnarde des stations de ski locales, menacée par des offres d’achat venues de l’étranger.
La question de la vente des stations de ski suisses prend de l’ampleur, accentuée par des décisions controversées et des désaccords au sein des entités comme les 4 Vallées. Jean-Marie Fournier, en s’opposant à certaines de ces décisions, a parfois brisé la collégialité souvent nécessaire dans ces structures. Pour lui, l’intégrité et la préservation du patrimoine culturel priment.
Les groupes étrangers tentent de percer dans le marché des stations de ski suisses, attirés par le potentiel lucratif. Cependant, Fournier y voit un danger clair : perdre le contrôle sur ces stations reviendrait à compromettre l’héritage culturel et les traditions des communautés locales. « Vendre nos stations de ski ? Il s’agit de notre patrimoine culturel », affirme-t-il.
Le parcours de Jean-Marie Fournier n’est pas sans embûches. Confronté à des enquêtes légales et des critiques au sein de la structure des 4 Vallées, il incarne un personnage controversé. Les décisions judiciaires récentes qui ordonnent la réouverture d’instructions pénales contre lui démontrent bien la tension et la complexité qui entourent la gestion de ces stations.
Adopter une gestion patrimoniale et intégrée des ressources naturelles, notamment en collaboration avec les agriculteurs locaux, est une des priorités de Fournier. Il soutient que l’entretien du sol par les paysans ne contribue pas seulement à la sécurité, mais aussi à la préservation d’un mode de vie essentiel pour l’identité locale.
Jean-Marie Fournier se positionne ainsi non seulement comme un gestionnaire, mais aussi comme un gardien d’une culture qu’il tient à transmettre aux générations futures. Pour lui, chaque décision doit être évaluée non seulement sur des bases économiques, mais aussi culturelles et humaines.